Est-il normal qu’un ministre du Budget soupçonné de fraude fiscale ne puisse être poursuivi qu’après avis d’une commission qu’il est seul en mesure de saisir ? L’éthique de responsabilité est-elle respectée lorsqu’un ancien président de la République, qui s’est porté caution personnelle du financement de sa campagne présidentielle – jugé irrégulier par le Conseil constitutionnel –, en appelle l’année suivante à la générosité publique pour rembourser les sommes qu’il doit au Trésor public ? Peut-on sérieusement confier à des parlementaires le soin d’élaborer une législation visant à prévenir les conflits d’intérêts, alors qu’ils disposent notamment d’une « réserve » annuelle d’argent public à répartir discrétionnairement à qui bon leur semble ?
L’objectif du présent ouvrage n’est pas de stigmatiser les comportements de certains responsables publics ni d’en finir avec les conflits d’intérêts. Il CLIQUEZ ICI POUR TÉLÉCHARGER LIVRE